GDR ARCHI-META

Les 20 dernières années ont vécu une remarquable croissance de l'intérêt scientifique autour des métamatériaux (élastiques et mécaniques). Une des raisons est le grand potentiel que cette thématique porte en elle-même en tant que « trait d’union à travers différentes disciplines », notamment l’acoustique et la mécanique des solides. De plus, elle permet, par une meilleure maitrise de l'architecture, de réaliser des systèmes d'ingénierie complexes à comportement dynamique et quasi-statique non conventionnel.

Cependant, la littérature semble montrer que depuis leur introduction, au début des années 2000, la formation de deux macro-communautés, presque indépendantes, a eu lieu autour de ce sujet : celle des acousticiens, plus axée sur la phénoménologie et celle des mécaniciens, plus axée sur la méthodologie. Toutefois, il apparaît clairement que 1) ces deux communautés traitent de la même problématique scientifique, et que 2) certaines différences de finalité et de langage ont donné, et donnent toujours, l’impression qu’il s’agit de deux champs de recherches faiblement couplés. Cela a rendu le dialogue intercommunautaire jusque-là insuffisant. Cependant, on s'aperçoit facilement que les sujets investigués et les méthodologies utilisées sont généralement complémentaires. Il est l’heure qu’une nouvelle communauté puisse voir le jour, ce qui est en particulier le cas à l’internationale.

Dans ce cadre, le GdR ARCHI-META se propose de saisir cette convergence spontanée et d’agir comme catalyseur pour aller au-delà des spécificités liées à l’acoustique et la mécanique, et donc de regrouper une nouvelle communauté autour des métamatériaux architecturés. L’objectif global est de faire travailler ensemble les communautés (des mécaniciens et des acousticiens) pour identifier et résoudre les enjeux scientifiques communs mis en évidence ces dernières années et de partager les outils théoriques propres aux deux communautés pour établir un langage commun. Cette synergie pourra permettre d’aborder de façon plus efficace les enjeux scientifiques limitant le développement de ces technologies prometteuses.

Direction

Marco Miniaci (IEMN)
Giuseppe Rosi (MSME)
Nicolas Auffray (Institut d'Alembert)

Membres du bureau

Vincent Pagneux (LAUM)
Christelle Combescure (IRDL)
Fabrice Lemoult (ESPCI)
Muamer Kadic (FEMTO–ST)
Cédric Bellis (LMA)
Bruno Morvan (LOMC)
Martin Poncelet (LMPS)
Kerem Ege (LVA)
Sarah Benchabane (FEMTO–ST)
Justin Dirrenberger (PIMM)
Julien Poittevin (Naval group)